Société solidaire

Société solidaire

Dans une société de plus en plus connectée grâce aux nouvelles technologies, on en oublie presque l’essentiel, constitué du lien humain, fondateur de la fraternité inscrite sur le fronton de nos mairies. Inquiets de voire grandir une génération en dehors du pacte républicain et soucieux de remettre l’humain au cœur de nos décisions, nous aspirons à refonder une société solidaire, donnant à chacun sa chance de s’émanciper par le travail. Pour y parvenir, il sera nécessaire d’établir une Europe protectrice et de se fonder sur le lien entre les générations et entre les territoires.

  • Nous voulons une société solidaire donnant à chacun sa chance de travailler …
  • En France, 5 millions de personnes sont au chômage, en tout, 8 millions vivent sous le seuil de pauvreté. Cette situation est insoutenable, tant pour les Français que pour la cohésion sociale, et risque de s'aggraver.

    Rendre leur dignité quotidienne à tous nos compatriotes est dans l’intérêt de toute la société. Cela passe notamment par le travail, qui permet à chacun de vivre en autonomie. Pour créer de l’emploi, il faut donc plus aider les employeurs et mieux accompagner les futurs employés.

    Les employeurs ont besoin d’être moins chargés pour embaucher. Chargés des règles faites pour les grandes entreprises et pas pour les principaux employeurs de France, les PME : nous proposons pour cela un guichet régional unique pour l’aide à l’application du droit. Chargés par le coût du travail : un arrêt temporaire de son augmentation en volume doit permettre aux TPE/PME de retrouver des marges de manœuvre pour embaucher.

    Les employés ont besoin d’aide pour saisir les opportunités de travail qui s’offrent à eux : aide à la mobilité, aide à la sortie de l’aide publique, aide à la réorientation professionnelle, avec un pôle emploi qui conseille et qui forme au lieu de casser les demandeurs d’emploi. L’insertion et la réinsertion professionnelle seront d’autant plus efficaces que notre système d’enseignement sera proche de l’économie réelle, pour s’adapter en permanence et permettre à tous de trouver et retrouver une place dans l’emploi.

    Les bassins de vie, où les Français ont subi de destructions massives d’emplois, doivent devenir des laboratoires d’innovation du retour à l’emploi. Dans ces zones, tous les leviers de la création d’emploi doivent être actionnés : aide à la création d’entreprise, formations adaptées, allègements des charges sur le travail, prêts à taux réduits... A nouveau, les PME et TPE seront la clé du redressement de ces territoires déshérités. Suscitons la démarche d’entreprise !

  • … protégée efficacement par l’Europe …
  • Pour que nos efforts en matière de solidarité soient préservés des crises et de la concurrence déloyale, nous avons besoin d’une Europe protectrice.

    L’Europe protectrice doit en premier lieu anticiper et empêcher une prochaine crise financière grâce à l’Union bancaire européenne. Elle a besoin de plus de moyens pour mieux surveiller les banques d’investissement et les marchés financiers, et engager un rapport de force avec les pays non-coopératifs, notamment les paradis fiscaux. Sans ces mécanismes, nos systèmes de solidarité ne seront jamais assez robustes pour aider toutes les victimes injustes de la crise.

    L’Europe protectrice doit également éradiquer le dumping environnemental social et fiscal. En Europe d’abord, par une harmonisation de la législation sociale et fiscale des Etats membres. Hors d’Europe ensuite, par un rapport de force engagé dans les négociations commerciales : nous ne pouvons plus tolérer que nos emplois soient délocalisés au profit de travailleur ultra-pauvres et de pays ultra-polluants, alors que nous nous appliquons des règles pour le progrès social et la préservation de l’environnement.

  • … et s’appuyant sur le principe de la solidarité territoriale et intergénérationnelle.
  • Alors que chaque année 150.000 élèves sortent du système éducatif sans diplôme, 1.63 millions de Français de plus de 60 ans sont en situation d’isolement. La solitude des uns ne peut-elle pas résoudre la solitude des autres ?

    L’échec scolaire a augmenté de 20% en dix ans, mais ce n’est pas une fatalité. Nous sommes convaincus que les écoles, les collèges et les lycées constituent un nouvel espace créateur du lien intergénérationnel où un retraité, volontaire, pourrait parrainer un jeune en difficulté dans ses études.

    Dans le même temps, nous considérons que le risque de dépendance, qui frappe plus d’un octogénaire sur 10, peut lui aussi être diminué grâce à la solidarité intergénérationnelle. L’Etat s’engage à hauteur de 25 milliards d’euros pour aider les 1.2 millions de personnes concernées, vivant la plupart du temps seules dans de grandes maisons… alors que de l’autre côté, il n’arrive pas à résoudre le problème du logement étudiant. Nous militons pour que le risque de dépendance constitue une nouvelle branche de la sécurité sociale et que celle-ci s’appuie sur le principe de solidarité intergénérationnelle afin de résoudre efficacement les besoins des jeunes générations et de leurs ainés.

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