Le Président

Les 7 et 8 septembre 2013 s'est tenue, par vote en ligne sécurisé et anonymisé, l’élection du bureau et du président national des Jeunes Démocrates.

Celle ci a donné lieu à l'élection d'Antoine Carette à la présidence des Jeunes Démocrates.

Qui est Antoine Carette, le Président des Jeunes Démocrates? Voici une série de questions qui lui ont été posées et qui vous aideront à mieux le connaître.

Bonjour Antoine, peux-tu nous en dire un peu plus sur toi ?
J'ai 25 ans. Je finis mes études d'économie en école d'ingénieur. Installé à Saint-Mandé dans le Val-de-Marne depuis 2008, j'ai pas mal bougé auparavant: l'Ardèche, le Lot, Lyon, les Yvelines et la Seine-et-Marne.

Ca a été quoi, ton premier engagement en politique ?

C'est vers 16 ans que je me suis vraiment intéressé à la politique nationale d'abord. A l'époque, j'étais à Lyon et je regardais ça de loin, comme la plupart des jeunes de mon âge!
Mais c'est en 2006, au début de la campagne présidentielle, que je me suis sérieusement posé la question: "Quel candidat représente au mieux tes idées?" C'était clairement François Bayrou.
J'ai contacté la section UDF de Versailles, où je faisais mes études, et c'était parti! Après deux ou trois réunions, j'enfilais mon T-Shirt et commençais la distribution de tracts. Je me rappelle surtout des collages la nuit en période d'oraux. C'était un peu fou, mais si c'était à refaire, je n'hésiterais pas une seconde!

Qu'est-ce qui t'a poussé à t'engager?

Au départ, j'étais un simple citoyen intéressé. J'ai franchi le pas car je me reconnaissais dans les idées portées par François Bayrou.
J'étais d'accord sur le besoin de rétablir l'équilibre des finances. Ca peut paraître loin de nous, mais quand on est jeune, c'est une question qui me touchait directement: les dépenses folles d'aujourd'hui, c'est l'emprunt qu'on allait avoir à rembourser plus tard.
A côté de ça, j'ai toujours été fasciné par l'entrepreuneuriat, et le candidat qui défend la production et l'emploi, c'est bien lui!

Pendant la campagne, et surtout lors des législatives, j'ai été choqué de découvrir le manque de courtoisie - pour être poli - de certains candidats d'autres partis, à Antony en particulier... Ca a été le déclic qui m'a poussé à devenir très impliqué. Je ne pouvais pas être spectateur face à des pratiques que je juge mafieuses. Depuis, mon credo est "n'accepte pas l'inacceptable"!

Si tu devais décrire ton caractère en deux mots, que dirais-tu?

Je dirais ouvert et en même temps intransigeant. Ouvert parce que je suis toujours à l'écoute et intransigeant parce que les situations qui me semblent injustes me révoltent.

Quels sont tes projets pour les Jeunes Démocrates?

Etre président, c'est d'abord un engagement devant les militants. Nous sommes tous militants, on sait le temps et l'investissement que cela demande. Une des actions qui me tient le plus à coeur est de développer la formation pour apporter un retour à ceux qui font le choix de donner du temps par conviction. Avoir une vraie politique RH en interne me semble primordial!

L'autre ambition, c'est de lancer le maximum de jeunes potentiels dans les élections municipales et européennes. Si on s'est engagé, c'est qu'on a quelque chose à dire. Il ne faut pas se censurer au motif qu'on manque d'expérience! L'expérience, ça commence bien quelque part, et apporter un peu d'idées neuves sur la table fera un grand bien à nos villes et villages!

C'est quoi la réforme qui selon toi est la plus urgente?

La question centrale, c'est l'emploi! Permettre à chacun d'avoir les moyens de vivre sereinement, sans s'inquiéter pour ce soir ou demain, de se réaliser, c'est le pas le plus important pour retrouver une société apaisée, confiante en l'avenir.
Et ça passe par des choix, des vrais! Pas des discours satisfaits et creux... Si on doit investir massivement dans tel ou tel domaine, faisons-le! Aujourd'hui on arrose un peu partout avec l'argent qu'on n'a pas (donc qu'on emprunte...) mais on ne choisit pas. Saupoudrer trois fois rien partout ne sert à rien. Surtout quand dans le même temps on étouffe les entreprises pour espérer en tirer quelques euros de plus. Créer une entreprise en France, c'est plus simple qu'ailleurs dit-on. Mais survivre, une fois qu'on a créé, ça, on n'y pense pas!

Quel message souhaites-tu faire passer aux jeunes?

Engagez-vous! Ne laissez pas les autres choisir à votre place. Si vous dites que vous ne trouvez aucun candidat qui vous convient, soyez votre candidat, militez pour faire changer les pratiques, les idées, pour dépoussiérer le paysage politique!

Entretien réalisé le 19 septembre 2013.

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